Dautres pertes humaines possibles au Sri Lanka, selon la Croix rouge

Le chef de la délégation au Sri Lanka du Comité international de la Croix Rouge a déclaré que la situation dans le pays avait évolué en crise. Il a prévenu que plus de pertes humaines pourraient survenir, à moins que quelque chose ne soit fait pour stopper les violences civiles.

Entre 250 et 300 civils auraient été tués dans les combats qui se sont déroulés ces dernières semaines dans le Nord du Sri Lanka. Et les registres des hpitaux montrent que plus de 1 100 personnes ont été blessées.

Les inquiétudes se multiplient quant à la sécurité des civils bloqués dans le territoire contrlés par les rebelles, après qu'une offensive gouvernementale a tenté d'écraser les Tigres Tamil.

Paul Castella

Chef de la délégation au Sri Lanka du Comité international de la Croix Rouge

"Il n'est tout simplement pas possible de continuer comme a, car la population n'est pas en sécurité là où elle est... Elle ne reoit pas l'aide qu'elle devrait avoir, et les patients ne sont pas évacués comme ils devraient l'être pour recevoir un traitement adéquat. Donc il faut faire quelque chose !"

Les forces gouvernementales ont repoussé les rebelles hors de tous leurs principaux fiefs, et les ont confinés dans une zone d'environ 300 kilomètres carrés de jungle et de villages.

La Croix Rouge estime que 250 mille civils ont fui vers la jungle où des combats ont également lieu.

Paul Castella

Chef de la délégation au Sri Lanka du Comité international de la Croix Rouge

" Non seulement ils sont déplacés, mais en plus ils ne peuvent plus se nourrir. Ils n'ont pas de terres, pas de bétail, alors comment survivre ? C'est très difficile. Donc ils économisent, ils mangent de moins en moins, de manière à garder de la nourriture pour le lendemain... La dernière fois qu'il y a eu une livraison de nourriture c'était le 16 janvier. Cela fait presque deux semaines."

Les tigres Tamil combattent depuis 1983 pour créer un Etat indépendant pour la minorité Tamil. Plus de 70 mille personnes ont été tuées depuis le début de la guerre civile.

Emilie Martin, CCTV.