L'économie commence lentement à se redresser. De nombreux travailleurs migrants, rentrés chez eux après avoir perdu leur emploi, reviennent maintenant en ville pour chercher un nouveau travail. Mais les enfants, avec qui ils étaient rentrés chez eux, affrontent une période difficile maintenant qu'ils sont laissés à eux-même.
Avant octobre l'année dernière, Fan Yunfei n'aurait jamais imaginé une vie sans ses parents. Mais la crise financière a fait irruption, et ses deux parents ont été licenciés.
La famille a d rentrer dans leur ville d'origine. A présent, les parents sont partis pour chercher un nouveau travail. Ils ont laissé leur petit garon de 11 ans avec son grand-père.
"Le petit est vraiment mal... tout le monde le voit..."
"Je voudrais qu'ils reviennent vite après avoir gagné de l'argent."
Liu Chun, 13 ans, est quasiment dans la même situation que Fan Yunfei.
"Papa, maman, vous allez bien ? Vous me manquez tellement !"
Non seulement leurs parents manquent cruellement aux enfants, mais en plus ceux-ci ont beaucoup de mal à s'adapter à leurs nouvelles écoles.
Liu Chun étudie à présent dans une école de sa ville d'origine. Mais elle ne s'en sort pas très bien.
Liu Wenqing
Professeur de Liu Chun
"Cette fille est têtue d'une certaine manière. Je l'ai réprimandée une fois pour ne pas avoir bien fait ses devoirs. Depuis elle ne m'a pas adressé la parole, et elle n'est plus attentive en classe."
Plus de 1 500 enfants sont revenus dans ce petit comté cette année.
Les intégrer tous dans de nouvelles écoles a demandé beaucoup de travail.
Cai Hongmei
Professeur à l'école primaire du comté de Liangping Municipalité de Chongqing
"Nous ne nous attendions pas à l'arrivée de tant d'enfants. Notre école a déjà beaucoup d'élèves. Je crains que certains professeurs ne puissent pas accepter le fait que nous accueillions plus d'enfants."
Professeur
"Je suis stressée. Nous avons toujours plus de travail à faire chaque jour."
Certains professeurs consacrent du temps à aider leurs nouveaux élèves après la classe, car certains n'arrivent pas à rattrapper le niveau de leurs camarades.
Emilie Martin, CCTV.
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