Les temps sont durs pour les responsables du gouvernement local de Guangzhou, dans le sud de la Chine. Ils vont être les premiers du pays à devoir s'excuser publiquement, s'ils sont jugés coupables bien sr, de mauvais comportement dans l'exercice de leur travail. De nouveaux règlements prévoient en effet un système de surveillance plus strict des représentants locaux du gouvernement.
La régulation stipule que les officiels feront l'objet d'une enquête s'ils sont accusés d'avoir "commis des erreurs" dans leurs prises de décision, ou de "s'exprimer de faon inadéquate" lors de discours publics.
Pour ceux qui auront couvert les activités illégales de leurs proches ou de leurs collègues feront aussi l'obejt d'enquêtes.
Selon le document, ces officiels ne seront plus éligibles pendant 12 mois. Ils devront aussi faire des excuses publiques, si l'enquête permet de déterminer leur responsabilité.
Professeur Chen Tianxiang
Université Sun Yat-Sen
"Le document fait faire des progrès aux officiels du gouvernement. Ces dernières années, ils étaient peu souvent tenus responsables de leurs erreurs."
Le professeur Chen a dit que les prérequis du système de responsabilité étaient d'abord d'établir les responsabilités des différents officiels et départements gouvernementaux.
Pour lui, ce sera seulement une fois les responsabilités et régulations clarifiées que le système pourra être mis en application.
La Chine a activé un système de responsabilité durant la crise du SRAS en 2003. Le système a depuis été introduit à tous les niveaux du gouvernement. Plusieurs officiels ont perdu leur emploi après avoir commis des erreurs majeures.
Wang Weisen, CCTV
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