Honduras : Zelaya plébiscité par la communauté internationale

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Le président du Honduras, Manuel Zelaya, contraint à l'exil à la suite du coup d'tat de dimanche dans son pays, a participé à une rencontre du groupe ALBA dans la capitale du Nicaragua. Les 9 pays membres de l'organisation demandent la restauration de Zelaya, et affirment qu'ils entendent rejeter tout diplomate envoyé par le gouvernement de remplacement.

En conférence de presse à Managua, le président hondurien Manuel Zelaya a fait l'éloge de l'Alternative bolivarienne pour le peuple du Honduras d'Amérique. Il se dit satisfait de ce que le groupe ait condamné le coup d'tat.

Manuel Zelaya

Président du Honduras

"Je pense que les exemples inspirants pour le monde naissent souvent de nouvelles organisations. La force de ces propositions de l'ALBA aux yeux du monde nous donne la conviction qu'il est encore possible que la force du peuple, de la démocratie et de l'humanisme que nous pratiquons constituent vraiment les objectifs des sociétés modernes du 21ème siècle."

L'alliance est dirigée par le président vénézuélien Hugo Chavez. Il exhorte le Honduriens à se soulever contre les nouveaux dirigeants. Le Venezuela, dit-il, vous appuie.

Le ministre des Affaires étrangères de l'quateur, Fander Falconi, affirme que les pays de l'association ne laisseront à Tegucigalpa qu'un minimum de représentants diplomatiques jusqu'à ce que le gouvernement légitime de Manuel Zelaya soit restauré.

Dimanche, Zelaya a été appréhendé par des soldats qui avaient investi sa résidence. Les militaires l'ont forcé à l'exil. Le coup d'tat a eu lieu quelques heures avant un sondage d'opinion concernant la tenue en novembre d'un référendum portant sur une nouvelle constitution.

Roberto Micheletti, nommé par le Congrès hondurien, a déclaré qu'il allait terminer le mandat de Zelaya. Il insiste sur le fait que Zelaya a été démis conformément à la loi par la Justice et le Congrès pour avoir violé la constitution.

Les membres de l'Organisation des tats américains condamnent unanimement le coup d'tat et demandent la restauration immédiate de Zelaya. Le Président américain Barack Obama a déclaré que son pays considérait Zelaya comme le président légitime du Honduras.

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et le Groupe Rio, réunissant 23 pays de l'hémisphère, ont également condamné le coup d'tat et demandé la restauration de Zelaya.